terça-feira, 28 de julho de 2009

A Coluna do Correio da Manhã

Ver claro

25 Julho 2009

 

A CIA quis manter secreta a morte do filho de Bin Laden, no início deste ano, no Paquistão. Os talibans paquistaneses confirmam que "perdemos alguns (...) 

 

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sábado, 18 de julho de 2009

Ver Claro

Vingança de chinês: Não tendo conseguido ganhar a guerra pelo controlo do gigante mineiro Rio Tinto, Pequim prendeu um administrador do grupo de passagem na China e acusou-o de "espionagem"… O insólito acto de vingança causa espanto e perplexidade nos meios ocidentais e mostra a China como 'um sistema de corrupção'...

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domingo, 12 de julho de 2009

NEM ESQUERDA, NEM DIREITA: ISTO É INTELIGÊNCIA!

SARKOZY NA REUNIÃO DA OIT

"TEMOS DE REVER TUDO..."

 

Sarkozy.jpg picture by claromotimeSarkozy, na reunião da OIT, em Genebra: "Temos de rever tudo. Não podemos ter, sob a globalização, um sistema de especulação, economia de renda e dumping social. Ou temos justiça ou teremos violência. Ou temos protecções razoáveis ou teremos o proteccionismo. É uma quimera pensar que esta crise é uma nota de pé de página e que poderemos continuar como antes..." Finalmente, um chefe de Estado que aparenta ter percebido o que se está a passar (e que aqui no CLARO tem vindo há uns bons três anos a ser tipificado como, ver tag ao lado, "mudança do modelo global"), não o confunde com um "abalozinho", tem propostas para discussão e ousa apresentá-las. E avança com ideias (que fazem sentido...) para conter dumpings sociais e ambientais a incluir na agenda da governança mundial do século XXI... E sugere alterações radicais ao edifício da governança mundial, cuja matriz ainda é a que saíu da vitória aliada na II Guerra e que já se revela incapaz de integrar as novas realidades surgidas pós-queda do muro. Bravo, Sarko!
 

La Mondialisation selon Sarkozy:

La Raison ou la Révolte…


"Il y a deux types de mondialisation.

Celle qui privilégie la croissance externe, chacun cherchant par tous les moyens à prendre les emplois et les marchés des autres.

Celle qui privilégie la croissance interne, c'est-à-dire un modèle de développement dans lequel chacun produisant plus et consommant davantage contribue au développement de tous.

La première pousse à l'extrême la logique de la compétitivité à tout prix en recourant à toutes les formes de dumpings, à des politiques commerciales agressives, à l'écrasement du pouvoir d'achat et du niveau de vie.

La deuxième s'appuie sur l'augmentation de la productivité, l'élévation du niveau de vie, l'amélioration du bien être.

La première est conflictuelle.

La deuxième est coopérative.

La première oppose le progrès économique et le progrès social.

La deuxième au contraire les lie l'un à l'autre.

Tout l'enjeu aujourd'hui est de faire passer la mondialisation de la première logique à la seconde.

Ceux qui ne veulent rien changer prétendront que c'est chimérique.

Ma conviction est que ce qui est chimérique aujourd'hui, ce qui est irresponsable, c'est de croire que la crise est une parenthèse et que tout va pouvoir recommencer comme avant.

Ce qui est chimérique et ce qui est irresponsable, c'est de croire que ce système de spéculation, de rentes et de dumpings qui a enfermé la mondialisation dans l'impasse dans laquelle elle se trouve, va pouvoir continuer indéfiniment, que l'on va pouvoir continuer de tout donner au capital financier et rien au travail, que les marchés financiers vont pouvoir continuer à imposer à toute l'économie, à toute la société, leur obsession de la rentabilité à court terme dopée par de gigantesques effets de levier d'endettement.

Ce qui est chimérique et ce qui est irresponsable, c'est de croire que les peuples subiront sans rien dire les conséquences douloureuses de la crise, qu'ils ne réclameront pas plus de protection, pas plus de justice, qu'ils supporteront de nouveau, comme si de rien n'était, les parachutes dorés et les gains mirobolants des spéculateurs payés par leur travail et par leur peine.

Je crois profondément qu'il y aura dans le monde qui vient une exigence de raison qui s'exprimera avec tant de force que nul ne pourra s'y soustraire. Au nom de cette exigence de raison, il y aura des comportements qui ne seront plus tolérés. Vous l'avez d'ailleurs pressenti en mettant à l'honneur la notion de «travail décent».

Je le dis en pesant mes mots:

Ou nous aurons la raison ou nous aurons la révolte.

Ou nous aurons la justice ou nous aurons la violence.

Ou nous aurons des protections raisonnables ou nous aurons le protectionnisme.

Nous avons besoin de règles qui deviennent des normes et qui s'imposent à tous. Il ne s'agit pas d'harmoniser dans le détail toutes les législations du travail. Il ne s'agit pas d'imposer aux pays les plus pauvres les normes sociales des pays les plus riches. Mais il s'agit de mettre en place entre les nations un système de règles qui tirent tout le monde vers le haut au lieu de tirer tout le monde vers le bas.

Comment comprendre qu'une cinquantaine d'Etats dans le monde n'aient pas encore ratifié les huit conventions qui définissent les droits fondamentaux du travail? Quel monde voulons nous? Voilà la question que nous devons tous nous poser. La France, quant à elle, y répond en prenant l'engagement de ratifier prochainement la convention sur le travail maritime et la convention cadre sur la santé.

Le problème des normes sociales et environnementales est l'un des plus difficiles. Il nous oblige à nous interroger sur ce qu'il faut bien appeler « la marchandisation du monde».

C'est à dire l'extension progressive de la sphère marchande à toutes les activités humaines qui a été l'une des caractéristiques majeures de la mondialisation des vingt dernières années et qui a mis le droit du commerce au dessus de tout.

 

Mais la santé, l'éducation, la culture, la biodiversité, le climat, le travail ne sont pas des marchandises comme les autres. On sait l'énergie que la France a mise à faire valoir le respect de la diversité culturelle.

Elle mettra la même énergie à placer sur un pied d'égalité le droit de la santé, le droit du travail, le droit de l'environnement et le droit du commerce.

Elle mettra la même énergie à lutter contre la tentation du protectionnisme et à défendre l'idée que l'OMC ne peut pas être seule à décider de tout et que chaque institution spécialisée doit avoir sa part dans la définition des normes internationales et dans leur mise en œuvre.

Il faut plus de pouvoir, plus de moyens pour le Fonds Monétaire International, l'Organisation Mondiale de la Santé, l'Organisation Internationale du Travail pour que les normes qu'ils édictent ne restent pas lettres mortes. Et lorsque nous serons parvenus, à Copenhague, à un accord ambitieux sur le climat, il faudra que soit créée alors une véritable Organisation mondiale de l'environnement en mesure de faire appliquer les engagements qui auront été pris, je l'espère, par tous.

La gouvernance mondiale du XXème siècle ne peut pas être celle du XXIème siècle. Nous avons déjà trop attendu.

J'appelle à associer les grands pays émergents à la gouvernance mondiale. Nous avons trop attendu pour qu'ils soient représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. Trop attendu pour élargir le G 8 à 13 ou 14 membres.

Comment peut-on espérer gouverner le monde en laissant de côté plus de la moitié de l'humanité ?

J'appelle à soumettre le libre échange à une exigence de réciprocité. Sur ce point aussi nous avons trop attendu au point de dénaturer le libre-échange et de dresser contre lui ce qui devrait en être les plus ardents défenseurs.

J'appelle à ce que les interventions du FMI, de la Banque mondiale, des banques de développement, du PNUD soient soumises à une conditionnalité environnementale et à une conditionnalité sociale.


Il n'est quand même pas normal que le FMI ou la Banque Mondiale viennent au secours d'un pays sans qu'on puisse lui demander de respecter des règles élémentaires en matière d'environnement, de droit du travail ou de santé publique.

On ne peut pas accepter que l'aide internationale serve à encourager le travail forcé ou le travail des enfants ou une pollution qui menace l'avenir de la planète.

Mais, on ne peut aborder ce problème de la conditionnalité sociale ou environnementale sans poser la douloureuse question des politiques d'ajustement. Car on ne peut pas demander à un pays de respecter un certain nombre d'exigences sociales et lui imposer en même temps, comme on l'a trop souvent fait par le passé, des plans d'ajustement ayant des conséquences sociales et humaines désastreuses. Pour pouvoir donner des leçons, les organisations internationales doivent d'abord se les appliquer à elle-même.

On ne peut pas non plus exiger des pays pauvres et des pays émergents des efforts qu'ils ne seraient capables d'accomplir sans ruiner définitivement leur économie et leurs possibilités de développement. Les efforts demandés doivent être raisonnables et progressifs, et à tout effort doit correspondre une aide au développement accrue. C'est dire que l'on ne pourra progresser dans l'intérêt de tous que si l'effort est partagé, que si les pays les plus avancés sont capables de partager leurs rentes, de faire preuve d'une solidarité et d'une générosité bien comprises. Il n'y aura aucun progrès si l'aide au développement reste au niveau où elle est et si elle n'est pas regardée comme le complément indispensable des conditionnalités environnementales et sociales sans lesquelles la mondialisation est condamnée à l'échec.

Je voudrais proposer une autre révolution dans la gouvernance mondiale pour que les normes qui sont inscrites dans les accords internationaux soient effectivement appliquées. A quoi servent des normes qui n'ont aucun caractère obligatoire ?

Cette révolution repose sur l'idée que les institutions spécialisées puissent intervenir dans les litiges, notamment les litiges commerciaux, par le biais de questions préjudicielles.


Bâtissons ensemble cette nouvelle gouvernance mondiale pour que l'OIT puisse avoir son mot à dire auprès de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale dès lors que sont en jeu les normes fondamentales qu'elle est chargée de faire respecter!

La communauté internationale ne peut être schizophrène et ignorer à l'OMC ou dans institutions de Bretton Woods ce qu'elle promeut à l'OIT. C'est le rôle de la saisine préjudicielle d'éviter que cela se produise.

Ainsi le juge du commerce ne serait plus le seul à décider.

Ainsi le droit commercial ne serait plus le seul à prévaloir.

Ainsi l'OIT serait-elle obligatoirement saisie chaque fois que dans un contentieux impliquant des Etats une question relative au respect des droits fondamentaux du travail serait posée.

Le FMI serait obligatoirement saisi quand se trouverait posée une question relative au dumping monétaire ou à ce que l'on pourrait qualifier de «dumping prudentiel».

La future Organisation mondiale pour l'environnement serait obligatoirement saisie en matière de dumping environnemental.

De la sorte la logique marchande ne pourrait plus l'emporter sur toutes les autres et toutes les règles deviendraient véritablement des normes que chaque institution internationale spécialisée s'appliquerait à faire respecter pour ce qui concerne son domaine de compétence.

Naturellement, on ne règlera rien si on ne règle pas d'abord la question du capitalisme financier qui impose à l'économie et à la société son propre système et ses propres normes. Les réunions du G 20 à Washington et à Londres resteront dans l'histoire comme des étapes décisives dans la reconstruction d'un nouvel ordre mondial. A condition que les engagements qui y ont été pris soient tenus. Déjà beaucoup de choses ont changé, je pense en particulier aux paradis fiscaux. Mais dans beaucoup de domaines, il faudra aller beaucoup plus loin pour reconstruire un système financier qui finance davantage les entrepreneurs que les spéculateurs.

Il faut tout revoir: la surveillance prudentielle des banques, la réglementation des hedges funds, l'organisation des marchés, les règles comptables, les modes de rémunération. C'est le moment d'aller le plus loin possible. Ce n'est pas le moment de reculer. Nous n'avons pas de temps à perdre. Nous sommes passés au bord de la catastrophe. Faut-il prendre le risque de recommencer? Je sais bien que dans certains milieux, dans certaines administrations, parce que les marchés vont un peu mieux, parce que les spéculateurs se sont remis à spéculer, il y a la tentation de réduire la portée de ce qui a été décidé.

Céder à cette tentation serait une faute historique."

DEPOIS DA IMPLOSÃO FINANCEIRO-ECONÓMICA, É A EXPLOSÃO SOCIAL QUE AÍ VEM...!

New Fabris: Les salariés menacent de faire sauter l'usine au 31 juillet
Mots clefs: industrie ; social ; métallurgie
Des bouteilles de gaz reliées à un détonateur
Des bouteilles de gaz reliées à un...

12/07/2009 14:55

Les 366 salariés de New Fabris à Chatellerault, en liquidation juidiciaire, réclament 30.000 euros d'indemnité par employé à leur principaux clients, PSA et Renault, sous peine de faire sauter l'usine au 31 juillet, a-t-on appris dimanche de source syndicale.

"Les bouteilles de gaz sont dans l'usine. Tout est prévu pour que ça saute" en l'absence d'accord au 31 juillet stipulant que chaque salarié recevra 30.000 euros de PSA et Renault, a déclaré à l'AFP Guy Eyermann, délégué CGT et secrétaire du CE.

"On ne va pas laisser PSA et Renault attendre août ou septembre pour récupérer les pièces en stock et les machines encore dans l'usine (...) Si, nous, on n'a rien, eux n'auront rien du tout", a poursuivi M. Eyermann.

Pour tenter de négocier l'indemnité, trois cars, soit environ 150 salariés, se sont rendus mardi dernier à la direction de PSA et une délégation similaire se rendra à la direction de Renault jeudi prochain, a dit M. Eyermann.

Les salariés ont également rendez-vous au ministère de l'emploi le 20 juillet. "On va demander au ministère de faire pression sur PSA et Renault qui ont reçu des aides de l'Etat", a-t-il ajouté.

Pour réclamer l'indemnité de 30.000 euros, les salariés se basent sur les sommes versées selon eux par Renault et PSA à quelque 200 salariés licenciés du groupe Rencast, également spécialiste de la fonderie en aluminium pour l'automobie.

A Chatellerault, la valeur des pièces fabriquées et stockées dans l'usine est estimée par les constructeurs automobiles à 2 millions d'euros. L'usine abrite également une machine neuve de Renault estimée aussi à 2M euros, selon le représentant syndical.

Les salariés de New Fabris occupent en permanence l'usine, qui travaillait à 90% pour Renault et PSA, depuis sa mise en liquidation par le tribunal de commerce de Lyon le 16 juin dernier.

Début 2008, le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait ordonné la reprise de la société Fabris par le groupe italien Zen, spécialisé dans la mécanique de précision et l'usinage en sous-traitance automobile. Zen avait repris 380 salariés sur les 416 de Fabris, mis en liquidation judiciaire début août 2007 avec poursuite d'activité.

Zen avait également repris, en juillet 2008, le groupe Rencast mis en liquidation en mars 2009, avant d'être repris jeudi dernier par le groupe stéphanois GMD, spécialisé dans le découpage et l'emboutissage.

Implanté à Padoue dans le nord de l'Italie, le groupe Zen emploie 600 salariés en Italie. Il déclare un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros.

Créée en 1947 par Eugène et Quentin Fabris, l'entreprise New Fabris était au départ un petit atelier de mécanique qui fabriquait des arbres à came de machines à coudre. Elle s'est ensuite développée et diversifiée. Elle a compté jusqu'à 800 salariés au début des années 1990.

Mots clefs: industrie ; social ; métallurgie

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A crise não é má para todos e dá muito a ganhar a alguns. A Goldman Sachs, com o desaparecimento de concorrentes e com a necessidade de dinheiro dos Estados, atinge lucros-recorde e vai dar a quadros os maiores 'bónus'da sua história de 140 anos. A H&M, grupo sueco de vestuário a baixo preço, aumentou o volume de vendas em 20%, nos últimos 6 meses…  Continuar a ler na Coluna do "Correio da Manhã"

sexta-feira, 10 de julho de 2009

China Applies New Strategies to Control Flow of Information

By MICHAEL WINES  Published: July 7, 2009   The New York TimesSkip to next paragraph

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Deadly Riots in Urumqi

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BEIJING — In the wake of Sunday's deadly riots in its western region of Xinjiang, China's central government took all the usual steps to enshrine its version of events as received wisdom: it crippled Internet service, blocked Twitter's micro-blogs, purged search engines of unapproved references to the violence, saturated the Chinese media with the state-sanctioned story.

It also took one most unusual step: Hours after troops quelled the protests, in which 156 people were reported killed, the state invited foreign journalists on an official trip to Urumqi, Xinjiang's capital and the site of the unrest, "to know better about the riots." Indeed, it set up a media center at a downtown hotel — with a hefty discount on rooms — to keep arriving reporters abreast of events.

It is a far cry from Beijing's reaction 11 years ago to ethnic violence elsewhere in Xinjiang, when officials sealed off an entire city and refused to say what happened or how many people had died. And it reflects lessons learned from the military crackdown in Tibet 17 months ago. Foreign reporters were banned from Tibet, then and now. Chinese authorities rallied domestic support by blaming outside agitators but were widely condemned overseas.

As the Internet and other media raise new challenges to China's version of the truth, China is finding new ways not just to suppress bad news at the source, but also to spin whatever unflattering tidbits escape its control.

"They're getting more sophisticated. They learn from past mistakes," said Xiao Qiang, an adjunct professor at the University of California, Berkeley, who closely follows the Chinese government's efforts to manage the flow of information.

Chinese experts clearly have studied the so-called color revolutions — in Georgia and Ukraine, and last month's protests in Iran — for the ways that the Internet and mobile communication devices helped protesters organize and reach the outside world, and for ways that governments sought to counter them.

In Tibet, Chinese rallied behind the government's assertion that violence there was an effort by the exiled Dalai Lama to break the nation apart. But China's global image took a drubbing after Tibetan dissidents beamed images of violence to the outside world from cellphone cameras, and officials barred virtually all foreigners from entering the supposedly peaceful region.

Cellphone videos posted during the Tibet unrest led the government to block YouTube then, a tactic repeated in advance of the Tiananmen Square anniversary last month. YouTube remained blocked this week. Officials are systematically tearing down satellite dishes across the region, eliminating uncensored foreign television and radio broadcasts.

In Urumqi this week, the official response to one of the most violent riots in decades has taken two divergent paths. Internally, censors tightly controlled media coverage of the unrest and sought to disable the social networks that opponents might use to organize more demonstrations. Cellphone calls to Urumqi and nearby areas have largely been blocked. Twitter was shut down nationwide at midday Monday; a Chinese equivalent, Fanfou, was running, but Urumqi-related searches were blocked.

Chinese search engines no longer give replies for searches related to the violence. Results of a Google search on Monday for "Xinjiang rioting" turned up many links that had already been deleted on such well-trafficked Chinese Internet forums as Mop and Tianya.

State television has focused primarily, though not totally, on scenes of violence directed against China's ethnic Han majority. Chinese news Web sites carry official accounts of the unrest, but readers are generally blocked from posting comments.

As in Tibet, blame for the violence has been aimed at outside agitators bent on splitting China — in this case, the World Uighur Congress, an exile group whose president, Rebiya Kadeer, is a Uighur businesswoman now living in Washington.

State news agency reports assert that Chinese authorities have intercepted telephone conversations linking Ms. Kadeer to the protests. The exile group has condemned the violence and denies any role in fomenting it.

On the surface, at least, the government's approach to the outside world has been markedly different. By Monday morning, the State Council Information Office, the top-level government public-relations agency, had invited foreign journalists to Urumqi to report firsthand on the riots.

Scores of arriving journalists were escorted by bus to a downtown hotel, where they were offered a two-page summary that blamed Uighur separatists led by Ms. Kadeer for starting the riots. Officials gave photographers compact discs filled with bloody images, videos and television "screen grabs" from the riot.

The government-prepared package recalled a similar set of images, distributed widely during the 2008 disturbances in Tibet, that stoked widespread anger among ordinary Chinese against the Tibetan protesters.

Journalists were invited Tuesday morning on a government-escorted tour of one of the Uighur neighborhoods hit hardest by the violence. But they were explicitly barred from conducting any interviews without government minders present, and television journalists who sought to wander on their own were reported to have been stopped by police or paramilitary officers who demanded that they turn over their film.

Western governments and major organizations regularly woo the press with similar setups — although without the tight restrictions — and the Urumqi junket clearly lifted a page from the news management strategies of a variety of experts, including the White House and the National Rifle Association.

On Tuesday, the Chinese got an unpleasant taste of the strategy's limits, when Uighur protesters invaded a press tour of one burned-out neighborhood to demand the release of friends and family members seized by police.

Even so, Mr. Xiao of Berkeley said, the Chinese appear to have decided that it is better to give the world a supervised peek at the nation's problems — Uighur gate-crashing included — than to remain silent and let Beijing's critics set the news agenda.

The government "has revealed what they learned from handling the Tibet situation," he said. "For Twitter or the Internet, when they see too many factors they cannot completely control, they shut down and block. But for foreign journalists, they feel that as long as they can keep those people under control, it may serve better the government's purpose."

Edward Wong contributed from Urumqi, China, and Jonathan Ansfield from Beijing.

 

segunda-feira, 6 de julho de 2009

Muslims Riot in Xinjiang

[xinjiang.gif]

Click here, and here for reports on major ethnic clashes in the capital of China's restive, western desert region. As the AFP story indicates, China could blame the United States for stirring up the violence, because the exiled head of the Muslim separatist group lives in the U.S.
# posted by Confidential Reporter @ 6:50 PM links to this post Sunday, July 05, 2009

sábado, 4 de julho de 2009

Ver Claro

Jorge Coelho criou um consórcio com a Sonangol, para os mercados públicos em Angola, com destaque para o sector da construção. A Sonangol tem 49% do (...)

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