sexta-feira, 28 de novembro de 2008

Filme dos Atentados de Bombaim

Bombay: un Canadien ignore des coups frappés à sa porte, et a la vie sauve
Un homme d'affaires canadien, qui a choisi de ne pas répondre quand on a frappé à la porte de sa chambre d'hôtel à Bombay (Inde), a expliqué vendredi comment cette décision fut la première d'une série qui lui ont probablement sauvé la vie.     la suite


Les attentats de Bombay en direct sur blogs et sites de messagerie
"Blogueurs" et autres "journalistes citoyens" ont utilisé à plein les possibilités des nouvelles technologies pour rendre compte des attentats de Bombay, tissant une chronique foisonnante --et parfois fausse-- du carnage dans la capitale économique de l'Inde.     la suite


Inde: la bataille continue à Bombay contre les extrémistes islamistes ( contient une vidéo )
Les forces indiennes ont continué vendredi à traquer les islamistes armés retranchés à Bombay, deux jours après les spectaculaires attaques, accompagnées de prises d'otages, qui ont fait plus de 130 morts dont au moins 17 étrangers dans la capitale économique de l'Inde.     la suite


Accusé, le Pakistan dépêche son chef des renseignements
Le Pakistan, accusé de plus en plus ouvertement par l'Inde d'être lié d'une manière ou d'une autre aux attaques de Bombay, a décidé vendredi de faire un geste fort et inédit pour se dédouaner: dépêcher son chef du renseignement pour aider à l'enquête.     la suite


60 Espagnols présents à Bombay de retour à Madrid
Soixante Espagnols présents à Bombay au début des attaques terroristes, qui ont fait plus de 130 morts depuis mercredi, sont arrivés vendredi à Madrid à bord d'un avion militaire espagnol.     la suite


Accusé par l'Inde, le Pakistan dépêche son chef des renseignements
Le Pakistan, accusé de plus en plus ouvertement par l'Inde d'être lié d'une manière ou d'une autre aux attaques de Bombay, a décidé vendredi de faire un geste fort et inédit pour se dédouaner: dépêcher son chef du renseignement pour aider à l'enquête.     la suite


De retour de Bombay une Française raconte: "ils ont tiré sur tout ce qui bouge"
Encore sous le choc, les premiers Français de retour de Bombay vendredi matin à l'aéroport de Roissy ont raconté à l'AFP les "fusillades", "explosions", "scènes de guerre et de panique" dans la capitale économique indienne frappée mercredi par des attentats.     la suite


Les événements depuis le début des attaques à Bombay ( contient une vidéo )
Voici le film des événements survenus à Bombay depuis mercredi soir.     la suite


Une attaque audacieuse à Bombay suivie de tueries
Bien entraînés, déterminés et armés jusqu'aux dents, les extrémistes islamistes auteurs des sanglantes attaques de Bombay ont pu entrer dans la ville sans avoir été repérés, avant de déclencher le carnage.     la suite


La presse indienne fustige le gouvernement après les attaques de Bombay
Tous les journaux indiens consacraient vendredi leur une au drame de Bombay fustigeant le gouvernement et ses services de renseignement pour n'avoir pas su prévenir ces attaques menées par des extrémistes islamistes qui ont fait 130 morts selon un nouveau bilan.     la suite


Un otage anglo-chypriote témoigne sur la BBC avant d'être tué à Bombay
Dans un dernier témoignage à la BBC avant d'être tué, un homme d'affaires de 73 ans, ayant la double nationalité britannique et chypriote, a raconté jeudi ses dernières heures d'otage aux mains d'islamistes dans le luxueux hôtel Taj Mahal de Bombay.     la suite


Attaques de Bombay: 39 personnes libérées, le Pakistan accusé ( contient une vidéo )
Les forces de sécurité ont mené jeudi une vaste opération contre les islamistes détenant des otages à Bombay, au lendemain des attaques qui ont fait au moins 125 morts dans la capitale économique de l'Inde.     la suite


Les attaques de Bombay portent la marque d'Al-Qaïda, selon des experts
Par leur audace, leur cible et leur caractère anti-occidental, les attaques qui ont ensanglanté mercredi le coeur de la capitale économique Bombay, marquent un tournant dans le terrorisme en Inde, selon les experts dont certains évoquent la marque d'Al-Qaïda.     la suite


Attentats en Inde: au moins 4 étrangers tués, des dizaines encore retenus
Au moins quatre ressortissants étrangers, et jusqu'à une dizaine selon certaines sources, ont été tués dans les attaques perpétrées à Bombay, et plusieurs dizaines d'autres ont encore été retenus jeudi dans des hôtels, selon des sources officielles et les médias.     la suite


Bombay: à la recherche désespérée de nouvelles des proches
Des familles désespérées cherchaient jeudi des nouvelles de leurs proches dans les hôpitaux et les morgues de Bombay au lendemain des attaques terroristes qui ont fait au moins 125 morts dans la capitale économique de l'Inde.     la suite


Le Pakistan dément fermement être impliqué dans les attaques de Bombay
Le ministre pakistanais de la Défense a "fermement affirmé" jeudi à l'AFP que le Pakistan n'était impliqué en aucune manière dans les attaques de Bombay, après qu'un responsable de l'armée indienne eut assuré que les assaillants venaient de ce pays.     la suite


Bombay: des Français bloqués dans des hôtels dont un équipage d'Air France
Quinze membres d'un équipage de la compagnie aérienne Air France sont bloqués dans l'hôtel Oberoi-Trident de Bombay, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.     la suite


"Appel d'urgence" du pape à la fin des "actes terroristes"
Le pape Benoît XVI a lancé jeudi "un appel urgent" pour "la fin de tous les actes terroristes", en réaction aux attaques "brutales" commises à Bombay qui ont fait une centaine de morts, dans un télégramme adressé à l'archevêque de Bombay, le cardinal Oswald Gracias.     la suite


Les principaux attentats en Inde depuis cinq ans
Voici les principaux attentats perpétrés en Inde depuis 2003:     la suite


L'hôtel Taj Mahal de Bombay, symbole de la fierté de l'Inde
Le palace Taj Mahal Hôtel de Bombay, victime d'un gigantesque incendie mercredi suite à l'attaque de groupes d'hommes lourdement armés qui ont pris des clients en otages, est un symbole de la fierté indienne, durant la période coloniale britannique.     la suite

Espanha: Rebenta a Bolha...

 

Le promoteur espagnol Habitat a demandé vendredi à la justice de le placer en cessation de paiements et son rival Colonial risque de subir le même sort: l'éclatement de la bulle immobilière qui plonge l'économie espagnole dans le marasme continue de faire des victimes. © AFP, le 28-11-2008

Le président de Colonial, Juan Jose Brugera (g) lors d\'une conférence de presse, le 21 novembre 2008 à Barcelone

Le président de Colonial, Juan Jose Brugera (g) lors d'une conférence de presse, le 21 novembre 2008 à Barcelone

Photographe : Josep Lago

 

RÚSSIA EM CRISE

 

La Russie, confrontée à sa pire crise financière depuis dix ans, a renforcé vendredi l'arsenal de sa Banque centrale pour mieux combattre fuites de capitaux et inflation, et empêcher la chute du rouble de dévorer toutes ses réserves.

 

Un courtier de la Bourse de Moscou, le 9 octobre 2008

Un courtier de la Bourse de Moscou, le 9 octobre 2008 © AFP, le 28-11-2008

Photographe : Alexey Sazonov

Consequência dos Atentados na India

L'Inde s'inquiète pour son économie

 

Les dirigeants du pays craignent que les attentats commis à Bombay ne portent un coup très dur à la dixième économie mondiale.

 

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  La fondatrice de Princesse Tam-Tam tuée dans les attentats de Bombay

 


Les dirigeants économiques indiens ont exprimé leurs craintes que ces attentats portent un coup très sévère à la dixième puissance économique mondiale, déjà durement touchée par les retraits massifs de fonds étrangers de son marché actions et par l'affaiblissement de sa monnaie, la roupie, que la banque centrale essaie actuellement de défendre. La Bourse de Bombay a rouvert, vendredi 28 novembre, deux jours après les attentats qui ont ensanglanté la capitale économique de l'Inde. En baisse une bonne partie de la journée, l'indice Sensex a finalement clôturé en hausse de 0,73%.



"Une tentative constante de saper l'économie indienne"

"Ce qui est le plus significatif est l'ampleur de l'attaque des terroristes et la nature de leurs cibles, des hôtels de luxe cinq étoiles et des restaurants. Depuis quatre ou cinq ans, il y une tentative constante de saper l'économie indienne et ces attaques y participent", a souligné auprès de l'AFP Ajai Sahni, qui dirige à New Delhi l'institut de gestion des conflits. "L'hôtel Taj Mahal est un peu comme les deux tours jumelles du World Trade Center de New York, dans le contexte indien", a expliqué de son côté un banquier d'un fonds d'investissement de Singapour.
Les attaques terroristes commises mercredi sur une dizaine de cibles ont fait 130 morts, dont 17 ressortissant étrangers, et plus de 370 blessés. Des personnes, dont le nombre n'est pas connu, sont encore retenues en otage dans un centre juif et un hôtel de luxe.


Ces actions ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, qui réclamerait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes. Le gouvernement indien, lui, y voit la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur son sol.

 

Ataque ao Coração Económico da India

Inde: la bataille continue à Bombay

contre les preneurs d'otages islamistes

2008-11-28 16:34:41  BOMBAY (AFP)

Un soldat indien se prépare à lancer une grenade contre les tireurs cachés dans le palace du Taj Mahal à Bombay, le 28 novembre 2008

Les forces indiennes continuaient vendredi à traquer les islamistes armés retranchés à Bombay, deux jours après les spectaculaires attaques, accompagnées de prises d'otages, qui ont fait plus de 130 morts dans la ville, dont au moins 17 étrangers.Evènement

Les commandos des forces spéciales luttaient toujours pour reprendre le contrôle de la situation, encore très confuse bien que la police ait annoncé la fin des opérations dans l'Oberoi/Trident, l'un des deux hôtels de luxe attaqué mercredi avec un autre palace, le prestigieux Taj Mahal.

On ignorait en fin de journée combien d'assaillants restaient en liberté et combien d'otages étaient encore retenus, après la libération de dizaines d'entre eux, notamment des étrangers.

Selon un diplomate israélien, cinq otages israéliens ont été tués au Centre juif, autre cible des attaques contre lequel les forces spéciales ont donné l'assaut vendredi à l'aube. Ces otages ont été tués par les islamistes au cours de l'assaut, d'après un responsable indien.

© AFP
Fumées et débris après un tir de l'armée indienne vers une chambre de l'hôtel Taj Mahal où se trouveraient des terroristes, à Bombay le 28 novembre 2008

Des échanges de tirs nourris étaient entendus aux abords du Taj Mahal, où l'armée a lancé un assaut à la grenade pour déloger un ou plusieurs islamistes. La police a annoncé que des explosifs susceptibles de provoquer des "dégâts majeurs" avaient été découverts dans cet hôtel.

L'Inde a ouvertement accusé le Pakistan, son voisin et rival, d'être derrière ces attaques coordonnées, très bien orchestrées, qui ont frappé une dizaine de cible à travers Bombay, une ville de 13 millions d'habitants. Islamabad a fermement démenti.

Des responsables occidentaux avaient eux évoqué la piste du réseau terroriste Al-Qaïda.

Localisation des attaques commises le 26 novembre 2008 à Bombay

Les raids, revendiqués au nom d'un groupe islamiste inconnu disant se battre pour la défense des musulmans d'Inde, ont visé en particulier des étrangers, plus spécifiquement des clients américains et britanniques des deux hôtels, symboles de la richesse de Bombay, ainsi que le Centre juif.

Mais les islamistes, armés de fusils automatiques et de grenades, visiblement très jeunes, ont aussi frappé des cibles indiennes, comme la gare centrale de Bombay où ils ont fait 50 morts.

Un hôpital accueillant des femmes et des enfants pauvres a également été attaqué.

Selon un bilan provisoire, au moins 130 personnes ont été tuées et plus de 370 blessées dans ces attaques et les tirs qui ont suivi.

La mort d'au moins 17 étrangers a été jusqu'à présent confirmée par leurs autorités nationales.

Outre les cinq otages israéliens tués au Centre juif, on compte deux Américains, deux Français, deux Australiens, un Britannique, un Japonais, un Allemand, un Canadien, un Italien et un Singapourien.

Dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, les commandos indiens ont poursuivi vendredi leur minutieuse opération de ratissage, explorant une par une les centaines de chambres pour en déloger les derniers islamistes.

Neuf assaillants ont été tués au cours des opérations et un autre arrêté, et 15 hommes des forces de sécurité tués, a déclaré le vice-Premier ministre de l'Etat du Maharashtra, R.R. Patil.

 

A l'Oberoi/Trident, où 93 otages avaient été libérés vendredi matin, la police a annoncé avoir découvert 24 cadavres, précisant que les opérations étaient terminées.
 
 
Soldats des forces spéciales largués
le 28 novmebre 2008 par hélicoptère
sur le Centre juif Nariman House de Bombay

Aux abords du Centre juif, des centaines de personnes se sont rassemblées en fin de journée pour acclamer les soldats, croyant l'opération terminée.

Mais la police a averti que la fouille du bâtiment, "étage par étage", se poursuivait, pendant que la foule était appelée à quitter les lieux.

Des otages libérés, comme des policiers ou soldats, ont raconté les scènes d'horreur vécues à l'intérieur des hôtels, témoignant de la détermination des assaillants.

"Ce sont des gens impitoyables. Ils ouvraient le feu sur quiconque se trouvait face à eux", a raconté un commando de marine. Il y avait "du sang partout", "des corps gisant ça et là".

Ces attaques d'une ampleur inédite, qui ont frappé le coeur financier de la dixième puissance économique mondiale, ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre le centre et le sud de l'Inde.

L'un des assaillants de l'Oberoi/Trident, interrogé par une télévision, a affirmé que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes, victimes de violences par le passé, dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants, hindous en majorité.

Mais l'Inde a une nouvelle fois vu la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien.

"Selon des informations préliminaires, des éléments au Pakistan sont responsables", a déclaré vendredi le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee.

Islamabad, qui a rejeté ces accusations, a annoncé la prochaine visite en Inde du chef des services de renseignement pakistanais, le puissant Inter-Services Intelligence (ISI), le général Ahmed Shuja Pasha, afin d'aider à l'enquête.

Une démarche inédite alors que les deux pays, rivaux depuis leur fondation en 1947, accusent régulièrement les services de renseignement de l'autre de tentatives de déstabilisation.

Selon l'agence indienne PTI, citant des sources officielles, trois extrémistes, dont un Pakistanais, ont été arrêtés dans le Taj Mahal.

Ils appartiendraient, selon l'agence, au Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste basé au Pakistan, connu notamment pour avoir attaqué le Parlement indien en 2001, un attentat qui avait précipité l'Inde et le Pakistan au bord d'une nouvelle guerre.

© AFP.

quinta-feira, 27 de novembro de 2008

O Paquistão Acusado

Attaques à Bombay: 125 morts et des otages

2008-11-27 17:32:58  BOMBAY (AFP)

© AFP
Deux touristes libérés, à proximité de l'hôtel Oberoi/Trident, le 27 novembre 2008  à Bombay
Deux touristes libérés, à proximité de l'hôtel Oberoi/Trident, le 27 novembre 2008 à Bombay

Les forces indiennes ont lancé jeudi à Bombay une opération pour libérer des otages détenus par des islamistes armés, au lendemain d'une série d'attaques qui ont ciblé en particulier des étrangers et fait au moins 125 morts dans la capitale économique de l'Inde.Evènement

Un haut responsable militaire indien a affirmé que les assaillants étaient venus du Pakistan, pays voisin et rival de l'Inde, souvent accusé par Delhi de soutenir des islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien. Islamabad a aussitôt rejeté ces accusations.

Le Premier ministre indien Manmohan Singh avait peu avant accusé un groupe basé "en dehors" du pays d'être responsable de ces attaques coordonnées, dans une allusion voilée au Pakistan.

De la fumée s'échappe de l'hôtel Taj Mahal le 27 novembre 2008 à Bombay

Jeudi soir, les commandos de l'armée et de la police continuaient à progresser, étage par étage, dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, deux établissements prestigieux pris d'assaut mercredi par les hommes armés et dont les forces de sécurité tentaient de s'emparer afin de libérer les otages.

Des tirs et explosions ont été entendus tout au long de la journée aux abords des deux hôtels.

Un incendie s'est déclaré à l'Oberoi, où étaient encore bloquées dans la journée près de 200 personnes, dont des étrangers. Le chef de la police de Bombay, Hassan Gafoor, a cependant déclaré jeudi soir à l'AFP que plus de 40 otages avaient pu être secourus.

Une épaisse fumée blanche s'échappait des fenêtres d'une chambre d'un étage supérieur, ainsi que de grandes flammes, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Parmi les étrangers retenus à l'Oberoi se trouvaient quinze membres d'un équipage de la compagnie aérienne Air France.

L'un des assaillants supposés filmé le 26 novembre 2006 à Bombay par NDTV

La police a en revanche annoncé que plus aucun otage ne se trouvait dans le Taj Mahal.

La mégapole de l'Ouest de l'Inde, centre financier de la dixième puissance économique mondiale, a été le théâtre mercredi d'une série d'attaques spectaculaires, coordonnées et menées par des hommes armés de fusils d'assaut et de grenades, qui ont visé les deux hôtels ainsi que huit autres cibles, dont la gare centrale et un hôpital.

Un complexe résidentiel et de bureaux abritant un centre juif, le Nariman House, a également été attaqué et des otages, dont un rabbin, semblaient toujours s'y trouver jeudi.

Selon des témoins, les assaillants ont retenu en priorité en otages des Britanniques et des Américains.

Ces attentats ont été revendiqués au nom d'un groupe islamiste se présentant comme les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre une grande partie du centre et du sud de l'Inde.

Au moins 125 personnes ont été tuées, selon la police, dans les attaques et les échanges de tirs qui ont suivi. Près de 300 personnes ont en outre été blessées.

Localisation des attaques commises le 27 novembre 2008 à Bombay

Une dizaine d'étrangers figurent parmi les personnes tuées, dont un Japonais, un Australien, un Britannique, un Italien et un Allemand.

L'un des islamistes retranchés dans l'Oberoi/Trident a déclaré par téléphone à la télévision indienne que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde et la libération des militants islamistes détenus dans ce pays.

Un client britannique du Taj Mahal, Rakesh Patel, a raconté à la télévision que les assaillants étaient "très jeunes, comme des enfants (...) Ils ont dit qu'ils voulaient tous ceux qui avaient des passeports britanniques et américains", a-t-il témoigné.

Depuis trois ans, l'Inde est frappée environ tous les trois mois par un attentat, dont le rythme semble toutefois s'accélérer depuis novembre 2007.

A Bombay, il s'agit de la troisième série d'attaques revendiquées par des islamistes indiens. La première avait fait 24 morts le 13 septembre à New Delhi, la capitale, la deuxième 80 morts le 30 octobre dans l'Etat de l'Assam (nord-est de l'Inde).

Mais jeudi, l'officier indien responsable des opérations à Bombay, le général R.K. Hooda, a affirmé que les assaillants venaient "de l'autre côté de la frontière et peut-être de Faridkot, au Pakistan".

La Pakistan, qui avait déjà demandé à l'Inde de ne pas accuser sans preuves, a immédiatement rejeté

ces accusations. "Nous sommes tout à fait affirmatifs: le Pakistan n'est pas impliqué", a déclaré le ministre de la Défense, Ahmed Mukhtar, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

"Nous allons formellement signifier à nos voisins que l'utilisation de leur territoire pour lancer des attaques contre nous ne sera pas tolérée", avait de son côté déclaré le Premier ministre indien dans un message à la nation, sans citer de pays nommément.

Ces attaques "bien préparées et bien orchestrées, probablement avec des ramifications à l'extérieur, visaient à créer un sentiment de panique, en choissant des cibles de haut niveau et en tuant des étrangers sans discrimination", a affirmé M. Singh.

L'Inde a souvent accusé des groupes islamistes basés au Pakistan d'être responsables d'attaques sur son sol. Le Bangladesh, autre pays musulman voisin de l'Inde, a lui aussi été montré du doigt par Delhi.

L'Inde et le Pakistan, tous deux puissances nucléaires, rivaux depuis leur fondation en 1947, notamment autour de la souveraineté sur la région himalayenne du Cachemire, ont amorcé en 2004 un difficile processus de paix.

Le groupe extrémiste islamiste Lashkar-e-Taïba, basé au Pakistan et qui combat la domination indienne sur une partie du Cachemire, a lui nié toute participation dans ces attaques, qui ont suscité l'indignation à travers le monde.

© AFP.

Síntese da AFP, dia 26 Novembro 2008

ATENTADOS NA INDIA
 

Le Pakistan dément fermement être impliqué dans les attaques de Bombay
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