sexta-feira, 28 de novembro de 2008

Consequência dos Atentados na India

L'Inde s'inquiète pour son économie

 

Les dirigeants du pays craignent que les attentats commis à Bombay ne portent un coup très dur à la dixième économie mondiale.

 

Articles liés

 

  3 questions à... Misha Glenny (auteur de "McMafia"): "Il faudra trois ans pour connaître la vérité sur l’attaque de Bombay"

 

  La fondatrice de Princesse Tam-Tam tuée dans les attentats de Bombay

 


Les dirigeants économiques indiens ont exprimé leurs craintes que ces attentats portent un coup très sévère à la dixième puissance économique mondiale, déjà durement touchée par les retraits massifs de fonds étrangers de son marché actions et par l'affaiblissement de sa monnaie, la roupie, que la banque centrale essaie actuellement de défendre. La Bourse de Bombay a rouvert, vendredi 28 novembre, deux jours après les attentats qui ont ensanglanté la capitale économique de l'Inde. En baisse une bonne partie de la journée, l'indice Sensex a finalement clôturé en hausse de 0,73%.



"Une tentative constante de saper l'économie indienne"

"Ce qui est le plus significatif est l'ampleur de l'attaque des terroristes et la nature de leurs cibles, des hôtels de luxe cinq étoiles et des restaurants. Depuis quatre ou cinq ans, il y une tentative constante de saper l'économie indienne et ces attaques y participent", a souligné auprès de l'AFP Ajai Sahni, qui dirige à New Delhi l'institut de gestion des conflits. "L'hôtel Taj Mahal est un peu comme les deux tours jumelles du World Trade Center de New York, dans le contexte indien", a expliqué de son côté un banquier d'un fonds d'investissement de Singapour.
Les attaques terroristes commises mercredi sur une dizaine de cibles ont fait 130 morts, dont 17 ressortissant étrangers, et plus de 370 blessés. Des personnes, dont le nombre n'est pas connu, sont encore retenues en otage dans un centre juif et un hôtel de luxe.


Ces actions ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, qui réclamerait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes. Le gouvernement indien, lui, y voit la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur son sol.

 

Sem comentários: