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sexta-feira, 28 de novembro de 2008
Filme dos Atentados de Bombaim
Espanha: Rebenta a Bolha...
Le promoteur espagnol Habitat a demandé vendredi à la justice de le placer en cessation de paiements et son rival Colonial risque de subir le même sort: l'éclatement de la bulle immobilière qui plonge l'économie espagnole dans le marasme continue de faire des victimes. © AFP, le 28-11-2008
Le président de Colonial, Juan Jose Brugera (g) lors d'une conférence de presse, le 21 novembre 2008 à Barcelone
Photographe : Josep Lago
RÚSSIA EM CRISE
Un courtier de
Photographe : Alexey Sazonov
Consequência dos Atentados na India
L'Inde s'inquiète pour son économie
Les dirigeants du pays craignent que les attentats commis à Bombay ne portent un coup très dur à la dixième économie mondiale.
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Les dirigeants économiques indiens ont exprimé leurs craintes que ces attentats portent un coup très sévère à la dixième puissance économique mondiale, déjà durement touchée par les retraits massifs de fonds étrangers de son marché actions et par l'affaiblissement de sa monnaie, la roupie, que la banque centrale essaie actuellement de défendre.
"Une tentative constante de saper l'économie indienne"
"Ce qui est le plus significatif est l'ampleur de l'attaque des terroristes et la nature de leurs cibles, des hôtels de luxe cinq étoiles et des restaurants. Depuis quatre ou cinq ans, il y une tentative constante de saper l'économie indienne et ces attaques y participent", a souligné auprès de l'AFP Ajai Sahni, qui dirige à New Delhi l'institut de gestion des conflits. "L'hôtel Taj Mahal est un peu comme les deux tours jumelles du World Trade Center de New York, dans le contexte indien", a expliqué de son côté un banquier d'un fonds d'investissement de Singapour.
Les attaques terroristes commises mercredi sur une dizaine de cibles ont fait 130 morts, dont 17 ressortissant étrangers, et plus de 370 blessés. Des personnes, dont le nombre n'est pas connu, sont encore retenues en otage dans un centre juif et un hôtel de luxe.
Ces actions ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, qui réclamerait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes. Le gouvernement indien, lui, y voit la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur son sol.
Ataque ao Coração Económico da India
Inde: la bataille continue à Bombay
contre les preneurs d'otages islamistes
2008-11-28 16:34:41 BOMBAY (AFP)
Un soldat indien se prépare à lancer une grenade contre les tireurs cachés dans le palace du Taj Mahal à Bombay, le 28 novembre 2008
Les forces indiennes continuaient vendredi à traquer les islamistes armés retranchés à Bombay, deux jours après les spectaculaires attaques, accompagnées de prises d'otages, qui ont fait plus de 130 morts dans la ville, dont au moins 17 étrangers.Evènement
Les commandos des forces spéciales luttaient toujours pour reprendre le contrôle de la situation, encore très confuse bien que la police ait annoncé la fin des opérations dans l'Oberoi/Trident, l'un des deux hôtels de luxe attaqué mercredi avec un autre palace, le prestigieux Taj Mahal.
On ignorait en fin de journée combien d'assaillants restaient en liberté et combien d'otages étaient encore retenus, après la libération de dizaines d'entre eux, notamment des étrangers.
Selon un diplomate israélien, cinq otages israéliens ont été tués au Centre juif, autre cible des attaques contre lequel les forces spéciales ont donné l'assaut vendredi à l'aube. Ces otages ont été tués par les islamistes au cours de l'assaut, d'après un responsable indien.
Des échanges de tirs nourris étaient entendus aux abords du Taj Mahal, où l'armée a lancé un assaut à la grenade pour déloger un ou plusieurs islamistes. La police a annoncé que des explosifs susceptibles de provoquer des "dégâts majeurs" avaient été découverts dans cet hôtel.
L'Inde a ouvertement accusé le Pakistan, son voisin et rival, d'être derrière ces attaques coordonnées, très bien orchestrées, qui ont frappé une dizaine de cible à travers Bombay, une ville de 13 millions d'habitants. Islamabad a fermement démenti.
Des responsables occidentaux avaient eux évoqué la piste du réseau terroriste Al-Qaïda.
Les raids, revendiqués au nom d'un groupe islamiste inconnu disant se battre pour la défense des musulmans d'Inde, ont visé en particulier des étrangers, plus spécifiquement des clients américains et britanniques des deux hôtels, symboles de la richesse de Bombay, ainsi que le Centre juif.
Mais les islamistes, armés de fusils automatiques et de grenades, visiblement très jeunes, ont aussi frappé des cibles indiennes, comme la gare centrale de Bombay où ils ont fait 50 morts.
Un hôpital accueillant des femmes et des enfants pauvres a également été attaqué.
Selon un bilan provisoire, au moins 130 personnes ont été tuées et plus de 370 blessées dans ces attaques et les tirs qui ont suivi.
La mort d'au moins 17 étrangers a été jusqu'à présent confirmée par leurs autorités nationales.
Outre les cinq otages israéliens tués au Centre juif, on compte deux Américains, deux Français, deux Australiens, un Britannique, un Japonais, un Allemand, un Canadien, un Italien et un Singapourien.
Dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, les commandos indiens ont poursuivi vendredi leur minutieuse opération de ratissage, explorant une par une les centaines de chambres pour en déloger les derniers islamistes.
Neuf assaillants ont été tués au cours des opérations et un autre arrêté, et 15 hommes des forces de sécurité tués, a déclaré le vice-Premier ministre de l'Etat du Maharashtra, R.R. Patil.
Aux abords du Centre juif, des centaines de personnes se sont rassemblées en fin de journée pour acclamer les soldats, croyant l'opération terminée.
Mais la police a averti que la fouille du bâtiment, "étage par étage", se poursuivait, pendant que la foule était appelée à quitter les lieux.
Des otages libérés, comme des policiers ou soldats, ont raconté les scènes d'horreur vécues à l'intérieur des hôtels, témoignant de la détermination des assaillants.
"Ce sont des gens impitoyables. Ils ouvraient le feu sur quiconque se trouvait face à eux", a raconté un commando de marine. Il y avait "du sang partout", "des corps gisant ça et là".
Ces attaques d'une ampleur inédite, qui ont frappé le coeur financier de la dixième puissance économique mondiale, ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre le centre et le sud de l'Inde.
L'un des assaillants de l'Oberoi/Trident, interrogé par une télévision, a affirmé que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes, victimes de violences par le passé, dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants, hindous en majorité.
Mais l'Inde a une nouvelle fois vu la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien.
"Selon des informations préliminaires, des éléments au Pakistan sont responsables", a déclaré vendredi le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee.
Islamabad, qui a rejeté ces accusations, a annoncé la prochaine visite en Inde du chef des services de renseignement pakistanais, le puissant Inter-Services Intelligence (ISI), le général Ahmed Shuja Pasha, afin d'aider à l'enquête.
Une démarche inédite alors que les deux pays, rivaux depuis leur fondation en 1947, accusent régulièrement les services de renseignement de l'autre de tentatives de déstabilisation.
Selon l'agence indienne PTI, citant des sources officielles, trois extrémistes, dont un Pakistanais, ont été arrêtés dans le Taj Mahal.
Ils appartiendraient, selon l'agence, au Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste basé au Pakistan, connu notamment pour avoir attaqué le Parlement indien en 2001, un attentat qui avait précipité l'Inde et le Pakistan au bord d'une nouvelle guerre.
© AFP. |
quinta-feira, 27 de novembro de 2008
O Paquistão Acusado
Attaques à Bombay: 125 morts et des otages
2008-11-27 17:32:58 BOMBAY (AFP)
© AFP Deux touristes libérés, à proximité de l'hôtel Oberoi/Trident, le 27 novembre 2008 à Bombay
Les forces indiennes ont lancé jeudi à Bombay une opération pour libérer des otages détenus par des islamistes armés, au lendemain d'une série d'attaques qui ont ciblé en particulier des étrangers et fait au moins 125 morts dans la capitale économique de l'Inde.Evènement
Un haut responsable militaire indien a affirmé que les assaillants étaient venus du Pakistan, pays voisin et rival de l'Inde, souvent accusé par Delhi de soutenir des islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien. Islamabad a aussitôt rejeté ces accusations.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh avait peu avant accusé un groupe basé "en dehors" du pays d'être responsable de ces attaques coordonnées, dans une allusion voilée au Pakistan.
Jeudi soir, les commandos de l'armée et de la police continuaient à progresser, étage par étage, dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, deux établissements prestigieux pris d'assaut mercredi par les hommes armés et dont les forces de sécurité tentaient de s'emparer afin de libérer les otages.
Des tirs et explosions ont été entendus tout au long de la journée aux abords des deux hôtels.
Un incendie s'est déclaré à l'Oberoi, où étaient encore bloquées dans la journée près de 200 personnes, dont des étrangers. Le chef de la police de Bombay, Hassan Gafoor, a cependant déclaré jeudi soir à l'AFP que plus de 40 otages avaient pu être secourus.
Une épaisse fumée blanche s'échappait des fenêtres d'une chambre d'un étage supérieur, ainsi que de grandes flammes, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Parmi les étrangers retenus à l'Oberoi se trouvaient quinze membres d'un équipage de la compagnie aérienne Air France.
La police a en revanche annoncé que plus aucun otage ne se trouvait dans le Taj Mahal.
La mégapole de l'Ouest de l'Inde, centre financier de la dixième puissance économique mondiale, a été le théâtre mercredi d'une série d'attaques spectaculaires, coordonnées et menées par des hommes armés de fusils d'assaut et de grenades, qui ont visé les deux hôtels ainsi que huit autres cibles, dont la gare centrale et un hôpital.
Un complexe résidentiel et de bureaux abritant un centre juif, le Nariman House, a également été attaqué et des otages, dont un rabbin, semblaient toujours s'y trouver jeudi.
Selon des témoins, les assaillants ont retenu en priorité en otages des Britanniques et des Américains.
Ces attentats ont été revendiqués au nom d'un groupe islamiste se présentant comme les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre une grande partie du centre et du sud de l'Inde.
Au moins 125 personnes ont été tuées, selon la police, dans les attaques et les échanges de tirs qui ont suivi. Près de 300 personnes ont en outre été blessées.
Une dizaine d'étrangers figurent parmi les personnes tuées, dont un Japonais, un Australien, un Britannique, un Italien et un Allemand.
L'un des islamistes retranchés dans l'Oberoi/Trident a déclaré par téléphone à la télévision indienne que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde et la libération des militants islamistes détenus dans ce pays.
Un client britannique du Taj Mahal, Rakesh Patel, a raconté à la télévision que les assaillants étaient "très jeunes, comme des enfants (...) Ils ont dit qu'ils voulaient tous ceux qui avaient des passeports britanniques et américains", a-t-il témoigné.
Depuis trois ans, l'Inde est frappée environ tous les trois mois par un attentat, dont le rythme semble toutefois s'accélérer depuis novembre 2007.
A Bombay, il s'agit de la troisième série d'attaques revendiquées par des islamistes indiens. La première avait fait 24 morts le 13 septembre à New Delhi, la capitale, la deuxième 80 morts le 30 octobre dans l'Etat de l'Assam (nord-est de l'Inde).
Mais jeudi, l'officier indien responsable des opérations à Bombay, le général R.K. Hooda, a affirmé que les assaillants venaient "de l'autre côté de la frontière et peut-être de Faridkot, au Pakistan".
La Pakistan, qui avait déjà demandé à l'Inde de ne pas accuser sans preuves, a immédiatement rejeté
"Nous allons formellement signifier à nos voisins que l'utilisation de leur territoire pour lancer des attaques contre nous ne sera pas tolérée", avait de son côté déclaré le Premier ministre indien dans un message à la nation, sans citer de pays nommément.
Ces attaques "bien préparées et bien orchestrées, probablement avec des ramifications à l'extérieur, visaient à créer un sentiment de panique, en choissant des cibles de haut niveau et en tuant des étrangers sans discrimination", a affirmé M. Singh.
L'Inde a souvent accusé des groupes islamistes basés au Pakistan d'être responsables d'attaques sur son sol. Le Bangladesh, autre pays musulman voisin de l'Inde, a lui aussi été montré du doigt par Delhi.
L'Inde et le Pakistan, tous deux puissances nucléaires, rivaux depuis leur fondation en 1947, notamment autour de la souveraineté sur la région himalayenne du Cachemire, ont amorcé en 2004 un difficile processus de paix.
Le groupe extrémiste islamiste Lashkar-e-Taïba, basé au Pakistan et qui combat la domination indienne sur une partie du Cachemire, a lui nié toute participation dans ces attaques, qui ont suscité l'indignation à travers le monde.
© AFP. |
Síntese da AFP, dia 26 Novembro 2008
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