Krach larvé: le Cac
Avec AFP - 11/07/2008 17:26 - L'Expansion.com
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A l'instar des autres places européennes, le Cac
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S'agit-il d'un krach larvé ? Les bourses européennes se sont encore enfoncées dans le rouge, vendredi, poursuivant une déconfiture que rien ne semble pouvoir endiguer. Descendu à 4100,64 points, le Cac
Vendredi, les indices européens ont réagi à une énième poussée de fièvre des cours du pétrole. Car le baril de brut a franchi de nouveaux records historiques, dépassant pour la première fois le seuil des 147 dollars à Londres, à 147,25 dollars, tandis qu'à New York, il atteignait les 146,90 dollars.
Cette flambée de l'or noir a été attisée par les tensions géopolitiques, au Nigeria et dans le golfe Persique, et un accès de faiblesse du dollar. A la mi-journée, vendredi, le billet vert s'échangeait à 1,5868 dollar pour un euro, affecté par l'annonce d'une hausse des prix à l'importation aux Etats-Unis et d'une aggravation du déficit commercial américain.
Or la hausse des cours du pétrole, parce qu'elle alimente l'inflation, refroidit systématiquement les investisseurs.
De toutes les places européennes, c'est Paris qui a plongé le plus brutalement. A la clôture, le CAC a lâché en effet 3,09% à 4100,64 points. Outre le pétrole, l'indice parisien a été plombé par les valeurs financières, sur fond de rumeurs de crise à la tête du Crédit agricole alimentées par le journal Le Monde.
Vendredi, le titre de la première banque française a perdu 9,75% à 11,57 euros. Celui de
En Allemagne, le Dax a perdu 2,41% à 6153,26 points. En début de séance, l'indice allemand est même descendu jusqu'à 6139,74 points, un plus bas depuis le début de l'année. Londres a concédé 2,52% à 5270,3 points malgré la forte teneur du Footsie en valeurs minières et pétrolières, comme BP et Shell, lesquelles ont évolué au contraire en forte hausse. En matinée, l'indice londonien est cependant descendu à 5302,80 points, son plus bas niveau en séance depuis le 31 octobre 2005.
Depuis le début de l'année, le CAC
Fait très inhabituel, Paris n'a pas bénéficié vendredi des gains enregistrés la veille en fin de séance à Wall Street. « Il suffit que quelques gros hedge funds appuient à la baisse pour faire plonger les indices, puisqu'il y a peu d'acheteurs en face », explique le gérant de Swiss Life. Les investisseurs ont en effet de quoi être dissuadés par un cocktail toujours plus indigeste. A la hausse du pétrole et de l'inflation s'ajoute la remontée des taux d'intérêts dictée par
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